Celui qui flâne
dans les remous des rues
Celui qui vague et qui divague
apprend des murs et de son cœur
battant au rythme de ses pas
Marcher marcher
est un voyage
Marcher marcher
est un exil
C’est avancer au gré du vent
au gré des rumeurs de la ville
qui nous porte autant qu’elle nous perd
Celui qui sait lever la tête
découvre des mots et des mots
cris et complaintes
chants et sourires
Celui qui ose la rencontre
du quotidien dans la lumière
de ses secrets de ses échos
peut grappiller les mots des jours
les mots des gens les mots des joies
pour faire moisson du poème
et s’agrandir…
Alain Boudet (inédit)