par Michel Foucault
tout va bien tout s’en va tout est perdu : très bien... mais que l’échec au moins on le tente au plus juste oui que l’échec humain soit : notre plus bel échec.
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Bel échec
Édith Azam et Jean-Christophe Belleveaux
Éditions Dernier Télégramme, 2014
ISBN 978-2-917136-73-7
10,00 €
Cet ensemble de vingt poèmes est écrit conjointement par deux personnes. Elles interrogent ce qui constitue le tragique de la destinée humaine : à peine né, l’homme se dirige inéluctablement vers sa disparition certaine. Face à cet échec annoncé, que peut la parole ? Quelle parole tenter ? Une parole pour « rester debout dans le silence/ à se demander qui l’on est ». Une parole pour retrouver un instant de bonheur en revisitant l’enfance même « si c’est perdu tout ça ». Une parole nouvelle qui s’éloigne de « la sale contrebande des leurres quotidiens ».
Les voix s’interpellent, se contredisent, ne comprennent pas. Le souffle est court, la syntaxe est désarticulée, la parole est hésitante et se met à bégayer. Une langue intense pour faire face à la difficulté de vivre sa vie même si « les mots/ ne changent rien ».
Michel Foucault