Vingt-sept degrés d’amour
Article mis en ligne le 1er août 2017
dernière modification le 2 juillet 2018

par Michel Foucault


Moi
La grande amoureuse
L’éternelle incorrigible intenable amoureuse
L’irraisonnable irraisonnée
La toujours inconsolée
Celle qui va
Celle qui pleure
Celle qui ose
Moi
La grande amoureuse
L’éternelle incorrigible intenable amoureuse
La fille insupportable et incompréhensible
Prenez-moi pour amante à l’heure de l’impossible
Dans tout ce que la vie a de plus improbable
Et hors de tout espoir
C’est là que je suis.



Vingt-sept degrés d’amour
Chloé Landriot
Illustrations de Joëlle Pardanaud et Chloé Landriot
Éditions Le Citron Gare, 2017
ISBN 978-9543831-9-4
10,00 €

Chloé Landriot est une grande amoureuse et n’a pas peur de le clamer haut et fort. L’amour dans la multiple déclinaison de ses visages est au cœur de ses poèmes : l’amitié, le désir, le couple, la maternité...

À la fois lyrique, tendre et sensuelle, l’auteur trouve les mots les plus justes pour évoquer les exaltations des amours passées et présentes. « Le ventre d’un amant qui palpite sous les caresses », « Le sommeil après l’amour », « La douceur ineffable des premières fois », « Le velours /Au creux du cou et sous les doigts », « La force et la beauté/ De tes mains de tes yeux qui protègent/ Mon amour ». Tout ce qui fait dire en fin d’ouvrage à un grand-père : « Que la vie vaut d’être vécue / Qu’il sera triste de la quitter parce qu’il l’a beaucoup aimée/ Qu’il l’aime encore ».

Véritable hymne à l’amour et à la vie.

Michel Foucault