Assis dans l’ombre, Lui nous regarde, Car nous courons, |
![]() |
Veilleur d’instants
Philippe Mathy
Peintures de Pascale Nectoux
L’herbe qui tremble, 2017
ISBN 978-2-918220-50-3
16,00 €
Philippe Mathy a reçu le Prix Mallarmé 2017 pour ce recueil dans lequel il se montre particulièrement "Veilleur d’instants" d’autant plus précieux qu’ils sont difficiles à retenir et tente de "fixer l’horizon qui recule sans cesse".
Au cours de trois saisons, printemps, été et automne, il mêle les eaux de la Loire à la nature, aux êtres et au "temps qui va" encore et toujours avec une "jeunesse (qui) continue d’errer au-dehors", se demandant éternellement "où va l’eau de nos vies " ? Trois saisons parcourues avec un hiver juste évoqué comme un trait d’union vers le printemps à venir, "un possible printemps". La dernière partie, "Ailes dessinées d’ombres" est visitée par un ange, comme une volonté de l’auteur d’échapper au temps qui passe ou de le dépasser.
Chaque partie est annoncée par une peinture de Pascale Nectoux dont les teintes et les traits éclaboussent et s’insinuent dans les mots de Philippe Mathy à l’écriture faite d’instants capturés comme les images d’un album que l’on feuilletterait pour protéger le passé sans (trop) craindre l’avenir.
Au cours de trois saisons, printemps, été et automne, il mêle les eaux de la Loire à la nature, aux êtres et au "temps qui va" encore et toujours avec une "jeunesse (qui) continue d’errer au-dehors", se demandant éternellement "où va l’eau de nos vies " ? Trois saisons parcourues avec un hiver juste évoqué comme un trait d’union vers le printemps à venir, "un possible printemps". La dernière partie, "Ailes dessinées d’ombres" est visitée par un ange, comme une volonté de l’auteur d’échapper au temps qui passe ou de le dépasser.
Chaque partie est annoncée par une peinture de Pascale Nectoux dont les teintes et les traits éclaboussent et s’insinuent dans les mots de Philippe Mathy à l’écriture faite d’instants capturés comme les images d’un album que l’on feuilletterait pour protéger le passé sans (trop) craindre l’avenir.
Robert Froger