Le terme “anthologie poétique” aurait tendance à renvoyer l’idée de compilation, de somme littéraire dont les éléments apparaîtraient sans liens réels les uns avec les autres, si ce n’est l’appartenance à une thématique commune. Les anthologies destinées à la jeunesse n’échappent pas à cette représentation qui fait de leurs poèmes des fleurs de poésie arrachées au terreau de leurs recueils d’origine pour se retrouver, désincarnées et desséchées, dans des “florilèges” qui auraient en outre, pour certains, le tort de distiller un parfum de didactisme officiel…
Article mis en ligne le 1er avril 2016
dernière modification le 13 novembre 2019
par
Alain BOUDET